Le groupe privé français gestionnaire d’Ephad, qui a vu son bénéfice net annuel s’effondrer de 60%, a trouvé un accord avec ses banquiers pour pouvoir rembourser ses dettes. Soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics, le groupe a mis en place des mesures pour pérenniser son avenir, notamment en procédant à une refonte de sa gouvernance.
1) Orpéa sous le feu des critiques
Le groupe est pris dans un scandale depuis la publication en janvier de l’enquête du journaliste Victor Castanet « Les Fossoyeurs », qui accuse le groupe de maltraiter les résidents et d’utiliser des pratiques financières abusives concernant les fonds publics. Le gouvernement a commandé une enquête administrative qui a été publié le 5 avril, le rapport de 500 pages s’inscrit dans la continuité de ces accusations. Le groupe est dans cette enquête, accusé de ne pas nourrir suffisamment ses pensionnaires et de n’avoir aucun suivi comptable précis, ce qui est problématique pour un groupe de cette envergure. Le rapport met également en avant le fait que les directeurs d’établissements possèdent très peu de marge de manœuvre dû à l’organisation du groupe qui est très centralisé.
2) Un accord important pour faire face à la crise du groupe
Pour rester en vie, Orpéa a, à l’occasion de la publication de ses résultats annuels, signé un accord avec ses banques afin d’assurer son financement. Cet accord a été mis en place pour répondre au contexte actuel d’incertitude qui pèse sur Orpéa, il prévoit l’octroi d’un crédit de 1,73 milliards d’euros, la mise en place d’un plan de cession d’actifs d’environ 3 milliards d’euros d’ici fin 2025 ainsi qu’un prêt optionnel de maximum 1,5 milliard d’euros.
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